Histoire de Boissay

Boissay : une demeure historique

Château de Boissay

La terre de Boissay faisait partie de celle de Fougères dont elle était voisine. Les premiers propriétaires sont donc ceux qui possédèrent cette importante seigneurie, l’une des plus anciennes du Blésois, tenue entre autres par les familles de FAVEROIS, de REFUGES, de VILLEBRESME.

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Une école naît.

Les premiers pas avant  « BOISSAY »

En 1924, septembre sans doute, c’était l’ASSEMBLEE à Fougères. Madeleine LEMAIRE, de FEINGS, y rencontre une cousine.

Leurs projets ?

L’une doit aller à l’Ecole Supérieure préparer le Brevet Elémentaire. L’autre est inscrite chez les « Orphelines » (traduisez les Ursulines)…

des Soeurs… Ah ! non, nous n’allons pas nous séparer.

C’est ainsi que Madeleine devint élève, à 12 ans, à Sainte-Agnès d’abord, puis à Sainte-Geneviève. C’est là, qu’elle reçut sa formation chrétienne, qu’elle connut l’Ecole Normale de Neuilly, où elle devait préparer une licence. S’ouvrait alors la première Ecole Charles Péguy, à Courbevoie, animée par un petit groupe apostolique auquel Madeleine vint s’agréger.
La guerre la ramena dans son village natal, FEINGS, où, tout en soignant ses parents malades, elle travaillait au renouveau chrétien de la paroisse, recevait chez elle des petites filles des Ecoles Charles Péguy, en quête d’un séjour bienfaisant à la campagne, regroupait les jeunes du pays.
Il y avait aussi, tout près de Feings, un château délabré, occupé par les Allemands, livré au pillage.

Quelle belle école, on pourrait faire là !

« Ce que femme veut, Dieu veut »…

Un jour vint, où Madame de Fougères se rendit chez Madeleine LEMAIRE : « Ma cousine de Quatrebarbes, dernière propriétaire de BOISSAY, met le domaine en vente. Elle a entendu parler de vos projets : elle vous donnera la priorité. Ainsi, Magdeleine de Quatrebarbes, religieuse auxiliatrice se faisait l’instrument de la Providence. Madeleine LEMAIRE sentit combien il serait important de faire de ce lieu un centre d’apostolat rural. Vivement encouragée par sa communauté, elle s’employa à rassembler les fonds nécessaires et

le 04 Novembre 1946, l’acquisition était réalisée : Ici commence L’HISTOIRE.

PAQUES 1947 – Une équipe des Ecoles Charles Péguy commence, dans le labeur et la joie, quelques aménagements rudimentaires. L’architecte, le maçon, le menuisier sont à l’oeuvre.

UN PROJET

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En 1947, le Centre de Boissay s’ouvrait volontairement dans cette région déshéritée du département, afin de compléter l’instruction des jeunes filles du monde rural qui, jusqu’alors s’arrêtait, dans la majorité des cas au C.E.P. (Certificat d’Etudes Primaires).

La quasi-totalité des jeunes filles accueillies à cette époque, étaient issues du monde agricole. Il s’agissait de former des femmes capables de gérer leur ménage et l’exploitation.

Aujourd’hui, si les filles d’agriculteurs sont devenues peu nombreuses, les élèves sont cependant en majorité issus du monde rural. Les formations ont beaucoup évolué. Les jeunes, garçons et filles viennent avec un projet professionnel. Ils se préparent à des métiers, en particulier, ceux des services aux personnes de l’accueil et de la vente.

Le projet éducatif n’a cependant pas changé : il s’agit toujours de former des jeunes, responsables, au service du monde rural. Il a pour objectifs :

- de préparer les jeunes à une certaine polyvalence, qu’ils sachent s’adapter face à de nouvelles situations ;

- de permettre aux jeunes d’acquérir des méthodes de travail et de pensée : respect du matériel commun, goût du travail bien fait, honnêteté, …

- de développer un esprit de curiosité, donc améliorer leurs connaissances générales et leur donner des centres d’intérêt ;

- de développer le goût du contact humain, de la vie sociale, et par là de la solidarité, de la générosité, du respect de l’autre ;

- de favoriser l’entrée des jeunes dans un parcours de formation pour accéder à des emplois comportant des responsabilités.

Chaque élève est donc appelé à mettre en valeur ses capacités et à acquérir des connaissances aussi poussées que possible.

L’insertion du jeune dans la vie active est facilitée par :

- l’intervention de professionnels au L.E.A.P. Privé ;
- la visite d’entreprises, d’établissements et d’organismes ;
- un ou plusieurs stages dans les milieux professionnels en lien avec la formation.

Il s’agit de former des personnes : compétentes, responsables, autonomes, solidaires respectueuses des valeurs morales et religieuses de chacun.

Ainsi, depuis sa création, Boissay a pris une part importante dans l’effort de Formation et de Promotion du Monde Rural.

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